Aborder un projet de travaux de grande ampleur sur les parties communes de copropriété (type ravalement, réfection de toiture), est toujours un sujet compliqué, car il implique des dépenses supplémentaires par rapport aux charges courantes. Il crée donc forcément des réactions mitigées sinon plus, car il touche au portefeuille !
Quand ce projet est en plus couplé avec celui d’une rénovation énergétique – parce que, objectivement, c’est utile pour le confort de chacun – la tentation est forte de chercher l’évitement, parce que ça va être encore plus cher ! Alors, comment faire ?
Aborder toutes les questions sans tabou et… sans crainte !
Quand des travaux de gros entretien sont nécessaires, il est toujours bon de se poser des questions plus largement sur la possibilité d’améliorer le confort et la qualité de vie dans l’immeuble… tout en restant dans un budget maîtrisé !
Ainsi, en tant que copropriétaire, je vais me poser les questions suivantes :
Ma copropriété va avoir besoin de travaux : Est-ce que des travaux de rénovation énergétique seraient utiles ? Est-ce que les coûts vont être forcément élevés ? Est-ce que ça vaut le coût ? Je pense à la valeur de mon appartement, à cause d’immeubles plus récents, mieux isolés, aux normes plus exigeantes. Si je ne prend pas en compte cette donnée, y a-t-il un risque de dévalorisation de mon bien ?
Mais alors, comment choisir parmi toutes les solutions techniques séduisantes qu’on va surement me proposer ? Déjà que les décisions sont difficiles à prendre en copropriété, surtout en matière de travaux !
En plus, le temps nécessaire pour prendre les décisions et pour que les travaux soient réalisés est toujours très long. En fait, combien de temps faut-il pour réaliser des travaux ?
Enfin, il y a la question du financement des travaux, qui paraît bien compliquée : Quelles sont les aides disponibles ? Et suis-je concerné ? Sous quelles conditions ? Existe-t-il d’autres moyens de monter son financement ? Crédit d’impôt ? Autres ? Existe-t-il des prêts bancaires spécifiques pour les travaux de parties communes de copropriété ? A quelles conditions ? En plus, je crains la lourdeur administrative des dossiers de financement qui me rebutent…
Si je suis copropriétaire occupant :
Je suis naturellement attentif à la valeur de mon bien. Cependant, j’ai vaguement l’impression que je “n’ai droit à rien“. Je souhaite cependant améliorer le confort de mon logement.
Si je suis copropriétaire bailleur :
Je suis attentif à la valeur de mon bien, pour qu’il continue à être bien loué. Des travaux ? Pourquoi pas, mais je ne souhaite pas trop grever mon rendement locatif. Existe-t-il des solutions ? Je me demande si mon locataire pourrait participer en cas de travaux sur les parties communes ?
Pour toutes ces questions et pour d’autres encore, il est important de pouvoir s’appuyer sur un conseil qui va pouvoir vous accompagner tout au long du projet, jusqu’à l’achèvement des travaux.
Ce conseil n’est pas un intervenant technique (architecte, bureau d’étude). C’est un facilitateur qui va aider les copropriétaires à faire des choix et à prendre des décisions éclairées tout au long du projet. C’est ce qu’on appelle un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO).
L’apport de l’AMO aux copropriétaires :
Construire leur projet en leur permettant de comprendre le patrimoine de leur copropriété, notamment à travers un bilan initial de la copropriété (BIC),
Choisir des prestataires techniques répondant à leurs besoins pour faire les études, en rédigeant entre autres le cahier des charges de consultation,
Prendre des décisions sur la base de propositions claire, chiffrées, avec des simulations de financement
Engager la phase travaux, en les aidant à recruter un maître d’œuvre chargé de constituer le dossier de consultation des entreprises (DCE),
Obtenir leurs financements, en montant leurs dossiers administratifs de demande de subvention et / ou de prêt, suivant les situations.